Confrontées à une nouvelle donne liée au changement climatique qui touche l’ensemble de notre planète
(augmentation des températures et un retour des pluies, mais avec plus d’intensité et une arrivée tardive de
la mousson), les villes sahéliennes se trouvent aujourd’hui dans des situations de crise du faite d’une plus
grande vulnérabilité au risque d’inondation. Nouakchott, la capitale mauritanienne qui a été édifiée sur un
site fragile est exposée aujourd’hui à cette nouvelle problématique liée à l’excès d’eau (risque accru
d’inondation pluviale, par battance de la nappe subaffleurante et par une submersion). Les quartiers
spontanés et les nouveaux lotissements situés dans les zones les plus fragiles de la ville (sebkha et zones
inondables de la partie ouest de la ville) sont aujourd’hui les zones les plus touchées. L’analyse de cette
nouvelle problématique sahélienne à travers l’étude du cas de Nouakchott vise à montrer cette nouvelle
tendance qui touche les plus grandes villes de l’Afrique sahélienne. Elle permet aussi d’évoquer les moyens
de lutte pour faire face aux conséquences de ces importantes modifications climatiques.